11 questions clés sur la fiscalité pour les multinationales et les entreprises brésiliennes

Briganti Advogados, en tant que cabinet de droit fiscal international de premier plan, soutient la recherche de la meilleure efficacité fiscale pour les entreprises brésiliennes et étrangèresqui opèrentdans plusieurs juridictions. Cette action vise à planifier le démarrage des affaires, qu’il s’agisse de l’achat et de la vente, de la distribution, d’éventuels investissements permanents, ou dans l’organisation de la structure d’entreprise existante et que, par certaines caractéristiques de la législation des pays concernés, n’atteint pas la meilleure efficacité fiscale. 

Dans le cadre de notre travail quotidien de conseil fiscal, il est fréquent que des contribuables résidant dans une juridiction autre que le Brésil et désireux de faire des affaires dans ce pays se présentent à notre bureau avec une série de questions sur le sujet. Après tout, la fiscalité brésilienne est considérée comme l’une des plus complexes au monde et il peut être fondamental de la comprendre raisonnablement pour mieux positionner les produits ou services qui veulent être vendus ici. Une bonne efficacité fiscale peut être un facteur déterminant de la compétitivité d’un acteur économique. 

D’autre part, ce que la plupart de ceux qui ont un certain contact avec le système fiscal brésilien ignorent, c’est que les taux de nos principaux impôts ne sont pas élevés si on les compare à ceux pratiqués dans d’autres juridictions. En fait, ils sont proches de ceux de pays européens tels que l’Espagne et la France, membres du plus grand pôle économico-financier et marché de consommation d’Amérique latine, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le point qui ressort encore négativement est, sans aucun doute, l’enchevêtrement de règles et de pratiques annexes qui exigent l’attention de tout contribuable. 

Sur une note positive, la législation fiscale brésilienne est considérée comme favorable aux investisseurs étrangers. Indépendamment de la ligne de gouvernement adoptée pour conduire la République, il est incontestable que le Brésil demande des investissements, de la technologie et, par conséquent, assure la formation de nouvelles entreprises établies ici, soit par des avantages, soit par d’autres incitations. Notre équipe fiscale, dirigée par notre associé fondateur Leonardo Briganti, a préparé un contenu spécial pour clarifier 11 questions fréquemment posées à cet égard. Regardez ! 

 

1. Comment s’effectue la taxation des entreprises brésiliennes opérant à l’étranger ? 

L’investissement des entreprises brésiliennes à l’étranger est un point délicat de notre législation. Le Brésil est, à notre avis, un pays réceptif aux investissements étrangers, mais peu soutient l’entité brésilienne qui veut s’internationaliser, par l’intermédiaire d’entreprises contrôlées ou liées à l’étranger; dans ces cas, il y a une sanction fiscale effective. La législation locale, en fonction de la position d’investissement et de l’exercice du contrôle social, exige que l’entité brésilienne reconnaisse les résultats produits à l’étranger à des fins fiscales au Brésil,même si ces résultats n’ont pas été effectivement mis à disposition. En d’autres termes, le produit de l’exploitation de l’activité à l’étranger, même s’il est réinvesti dans cette société, conservé sur un compte de réserve pour faire face, par exemple, à une éventuelle éventualité, doit être considéré comme mis à la disposition des associés ou actionnaires brésiliens et, par conséquent, imposé au Brésil. En ce sens, chaque fois qu’il y a un besoin d’internationalisation des entreprises brésiliennes, il est essentiel de comprendre la fiscalité du lieu de destination, l’existence de traités internationaux signés pour éviter la double imposition des revenus, entre autres pour mieux planifier le démarrage de cette activité. 

Cette règle n’est pas habituelle dans les juridictions plus matures qui imposent les revenus produits dans les entités étrangères lorsque ces revenus sont effectivement perçus par le partenaire ou l’actionnaire, ou pour les pays qui cherchent à renforcer la présence des entreprises nationales sur un marché de plus en plus mondialisé. 

 

2. Comment se présente la fiscalité pour les multinationales qui veulent opérer au Brésil ? 

Pour les multinationales qui souhaitent faire des affaires dans le pays, l’environnement est différent et, selon l’activité, il peut être favorable. Il est important de rappeler que la juridiction brésilienne et le pouvoir politique fédéral cherchent à attirer les investissements directs étrangers et, par conséquent, ce qui a l’intention de s’implanter ici, acquiert pratiquement le statut national aux fins de l’imposition de la production de biens ou de la prestation de services. Bien que la bureaucratie puisse être considérée comme intense, en règle générale, les investisseurs étrangers ne sont soumis à aucune restriction ou charge pour faire des affaires au Brésil du fait de leurstatut d’étranger. 

Au contraire, dans certaines situations, l’étranger et ses investissements peuvent bénéficier d’avantages pour la réalisation de l’engagement. En tout cas, sur le plan fiscal, ils ont le même statut que les Brésiliens, avec quelques particularités qu’il faut respecter au cas par cas. 

En ce qui concerne leséchanges de produits ou de services, le Brésil a également pour culture de toujours encourager les exportations liées au paiement de devises à convertibilité libre, en exonérant dans ces transactions l’imposition des recettes réalisées par l’exportateur respectif. Actuellement, il existe une exonération de la taxe à l’exportation, des contributions au PIS, COFINS, ICMS, IPI, ISS, en respectant toujours les règles spécifiques au cas. En ce qui concerne les importations par des entités brésiliennes situées ici, le Brésil présente comme position politique fiscale la charge de l’introduction de produits et services de l’étranger, en soumettant ceux-ci à une position défavorable du point de vue de la compétitivité par rapport aux produits et services produits localement. Fondamentalement, les biens/services d’origine étrangère sont grevés respectivement de la taxe à l’importation – II et de la contribution pour l’intervention dans le domaine économique – CIDE, des taxes qui ne pèsent pas sur l’acquisition de biens et services produits localement. 

Le Brésil a signé plusieurs accords de coopération économique, le Mercosur étant le plus important à l’heure actuelle. Cet accord exempte les produits fabriqués par les pays du bloc de la taxe à l’importation. L’inexistence d’autres accords plus importants empêche l’introduction au Brésil de produits provenant d’autres endroits dans un environnement équivalent à celui des produits nationaux. À cet égard, la possibilité de formaliser l’accord avec la Communauté européenne peut signifier que la taxe d’importation susmentionnée ne sera plus perçue sur certains produits, ce qui augmentera la compétitivité du marché, tant pour les producteurs étrangers souhaitant introduire leurs produits au Brésil que pour les Brésiliens souhaitant concurrencer leurs produits sur le marché commun européen. 

En tout état de cause, il est important de comprendre l’environnement fiscal et les types de taxes qui seront prélevés sur l’importation de produits et services étrangers par les contribuables brésiliens et, partant, d’évaluer, dans le cadre de la planification, les moyens de réduire cette charge fiscale. Cette étude a pris encore plus d’importance en raison des changements récents dans la législation des États-Unis d’Amérique, pays qui, bien que n’ayant pas de convention, a permis localement de compenser les impôts payés par les contribuables américains dans des juridictions étrangères avec les impôts dus à la juridiction américaine elle-même. Cette règle interne permettant d’utiliser l’impôt payé à l’étranger comme un crédit d’impôt peut avoir ses jours comptés. En effet, cette législation ne limite désormais les crédits que s’ils ont été générés dans des pays dotés de systèmes fiscaux similaires à ceux en vigueur aux États-Unis. Et ce n’est pas le cas actuellement au Brésil. 

 

3. Mais, après tout, qu’est-ce que la fiscalité internationale ? 

La fiscalité internationale est l’ensemble des normes et des règles administratives promues par tous les pays (conjointement – en tant que membres de l’OCDE – ou séparément) pour organiser la collecte des impôts, formaliser les conventions et la gestion économique dans le monde et dans les transactions multilatérales. 

Il est important de comprendre ces impacts sur les transactions entre pays pour guider les décisions des entreprises, notamment à la lumière des nouvelles actions développées par l’OCDE pour réduire l’évasion fiscale liée à l’érosion de la base et au transfert de bénéfices(BEPS). 

 

4. Quels sont les principaux impôts et régimes fiscaux inhérents aux relations d’exportation et d’importation au Brésil ? 

Les principales taxes dues à l’importation sont : 

a) II (taxe à l’importation) 

b) IPI (taxe sur les produits industrialisés) 

c) PIS (Programme d’intégration sociale) 

d) COFINS (Contribution au financement de la sécurité sociale) 

e) ICMS (Taxe sur la valeur ajoutée des ventes et des services) 

f) ISS (taxe sur les services) 

h) CIDE (Contribution pour l’intervention dans le domaine économique) 

 

À cela s’ajoute, en fonction de la situation réelle, l’impôt de change de l’OIF (impôt sur les opérations de crédit, de change et d’assurance, ou sur les titres), dû au moment du change des reais en monnaie étrangère de paiement. 

Toujours en ce qui concerne l’OIF sur les devises, le gouvernement brésilien a récemment promulgué ledécret 10.997/2022 afin de mettre le pays en conformité avec le code de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la libéralisation des capitaux. La mesure prévoit un calendrier de suppression de la taxe sur les contrats en devises d’ici 2028. 

À l’exportation, à son tour, la charge fiscale existante et prévue aujourd’hui est soumise à des règles d’exemption et est donc réduite, car, comme indiqué ci-dessus, est un mécanisme adopté par le gouvernement brésilien pour permettre aux produits et services locaux d’atteindre le marché international dans des conditions de concurrence par les prix. Compte tenu de ce scénario, les impôts tels que l’IPI, le PIS, le COFINS, l’ICMS, l’IOF Exchange et l’ISS sont exonérés, immunisés ou sans incidence sur les exportations. 

Il existe également une prévision de l’incidence de la taxe à l’exportation (IE). Cette taxe a une finalité extrafiscale, c’est-à-dire qu’elle est un instrument d’application des contrôles fiscaux et réglementaires du flux d’exportation. Actuellement, la taxe à l’exportation n’est prélevée que sur les transactions portant sur des cigarettes contenant du tabac, des armes et des munitions. Pour les autres produits, le taux d’imposition de l’IE est de zéro. 

Dans le domaine des importations et des exportations, il est prévu de concéder des régimes douaniers spéciaux qui ont pour but de réduire la charge fiscale ou d’accorder un traitement différencié lors des contrôles douaniers, en tant que mesures de réduction de la bureaucratie ou d’efficacité de l’argent. Les principaux régimes douaniers sont : 

  • Drawback : régime douanier spécial qui permet la suspension ou l’élimination des taxes sur l’acquisition d’intrants utilisés dans l’industrialisation des produits exportés. 
  • Admission temporaire : régime douanier spécial d’admission temporaire avec suspension totale du paiement des taxes, est ce qui permet l’importation de marchandises qui doivent rester dans le pays pendant une période déterminée, avec suspension totale du paiement des taxes à l’importation. 
  • Exportation temporaire : permet la sortie du pays, avec suspension du paiement de la taxe à l’exportation, de biens nationaux ou nationalisés, à condition qu’ils soient réimportés dans un délai déterminé, dans le même état où ils ont été exportés. 
  • Recof-Sped : permet à l’entreprise bénéficiaire d’importer ou d’acquérir, sur le marché national, des intrants pour son processus de production, d’industrialiser ses produits finaux et de les exporter, sans payer de taxes à aucune de ces étapes. 
  • Repetro : est le régime douanier spécial pour l’exportation et l’importation de marchandises destinées aux activités de recherche et d’extraction des réserves de pétrole et de gaz naturel. 
  • Transit douanier : Régime spécial qui permet le transport de marchandises, sous contrôle douanier, d’un point à un autre du territoire douanier, avec suspension du paiement des taxes. 

 

5. Quelles sont les principales taxes qui méritent l’attention dans une opération de fusion et d’acquisition impliquant différentes juridictions ? Et dans une coentreprise ? 

Dans une opération de fusion et d’acquisition, l’une des parties concernées vend sa participation à l’autre et peut ainsi réaliser une plus-value. Sur ce gain, dans les opérations réalisées au Brésil ou avec des actifs situés sur ce territoire, il y aura une imposition par l’impôt sur les sociétés. D’autre part, l’entreprise acquéreuse peut réaliser un goodwill/décote lors de l’acquisition et, en fonction de sa localisation (acquisition directe par l’entité située à l’étranger ou par le biais d’une filiale créée au Brésil), certains effets fiscaux peuvent être pertinents. 

Il est également important de souligner qu’aux fins de l’acquisition, même si elle n’est pas liée à cet événement juridique, l’acquéreur peut être responsable de tout passif fiscal lié à l’entité acquise, ce qui rend indispensable un bon travail deDue Diligence.Lalégislation brésilienne est stricte à cet égard et diffère parfois des autres systèmes en vigueur dans plusieurs pays, ce qui finit par générer des difficultés pour les investisseurs. 

En plus de ces effets directement liés à la transaction de fusion et d’acquisition, d’autres effets fiscaux liés au moment ultérieur doivent être connus et anticipés. Nous faisons ici référence, par exemple, à l’imposition obligatoire dans la juridiction d’origine des bénéfices produits dans l’entité investie, même si ces bénéfices n’ont pas été mis à disposition, ou à l’imposition éventuelle de cet actif en fonction de la classification qui lui est attribuée lors d’une cession future. 

Le paiement de dividendes est également un point important, car les règles juridiques des juridictions étrangères peuvent peser sur cette forme de rétribution des actionnaires. L’impact peut même être plus important s’il n’existe pas d’accord international visant à éviter la double imposition et prévoyant un mécanisme d’épargne fiscale. 

 

6. Quel est le rôle des traités, accords et conventions internationaux dans le domaine fiscal ? 

Dans une économie mondialisée, dans laquelle les entités font des affaires dans différentes juridictions, les traités, accords et conventions ont une mission importante pour éviter que le même revenu produit ne soit doublement imposé ou, en outre, si la double imposition est autorisée, pour établir une charge maximale qui peut être exigée des contribuables. 

Par conséquent, les traités sont des mécanismes qui cherchent à rendre les affaires viables ou, à tout le moins, ils peuvent permettre au produit et/ou au service d’être introduit dans la juridiction de destination de manière plus compétitive. 

 

7. Des accords ont-ils été signés pour éviter la double imposition entre le Brésil-Espagne et le Brésil-France ? Dans le cas contraire, comment l’entrepreneur peut-il éviter la double imposition ? 

Le Brésil a conclu des accords, conventions et traités internationaux visant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale avec plusieurs pays, tels que : 

Afrique : Afrique du Sud ; 

Asie : Chine, Corée du Sud, Émirats arabes, Philippines, Inde, Israël et Japon ; 

Amériques : Argentine, Canada, Chili, Danemark, Équateur, Mexique, Pérou, Trinité-et-Tobago et Venezuela ; et 

Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Russie, Slovaquie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine. 

Il convient de souligner que le gouvernement brésilien donne accès à l’ensemble des accords et traités internationaux en vigueur au Brésil.Cliquez ici pour les consulter.

La convention visant à éviter les doubles impositions entre le Brésil et l’Espagne a été promulguée au Brésil par le décret n° 76.975 de janvier 1975, et entre le Brésil et la France par le décret n° 87 de novembre 1971. 

Ces dernières années, le Brésil a signé un document d’intention visant à établir des règles internationales dans le commerce avec les pays de la zone euro. Cet accord, qui n’a pas encore été formalisé, prévoit la réduction progressive des droits de douane sur les produits et services étrangers et constituera une étape importante dans l’accroissement deséchanges entre les juridictions concernées. 

 

8. Quels sont les prix de transfert ? Comment fonctionne leur législation au Brésil, en Espagne et en France ? 

Leprix de transfert est une méthode de contrôle des prix et des valeurs convenues dans les transactions entre des parties liées ou apparentées qui sont situées dans des juridictions différentes ou dans des paradis fiscaux, afin d’éviter l’évasion fiscale dans les juridictions concernées. On peut donc dire qu’il s’agit de règles permettant de définir la “valeur marchande” minimale à pratiquer dans l’importation et l’exportation de produits et de services entre des parties appartenant à un même groupe. 

Afin de rechercher un paramétrage des règles, l’OCDE guide les prix de transfert selon le principe de“pleineconcurrence”, selon lequel les transactions entre parties liées appartenant à un même groupe multinational doivent, à des fins fiscales, être évaluées comme s’il s’agissait de transactions réalisées entre des sociétés indépendantes. Il convient de noter que l’Espagne et la France sont des États membres de l’OCDE et adoptent des règles de prix de transfert depleineconcurrence. 

Le Brésil, quant à lui, a établi par laloi 9.430/96 les règles de prix de transfert appliquées pour définir un prix minimum pour les exportations et les importations. En bref, le pays a adopté un modèle fondé sur la certitude et l’aspect pratique basé sur des marges fixes. Il convient de noter que le gouvernement fédéral a cherché à faire adhérer le Brésil à l’OCDE. Ceci étant établi, la transition de la méthode de calcul du prix du paramètre à marge fixe à celle basée sur le principe de“l’arm’s length” devrait avoir lieu. 

 

9. Quels sont les défis de la fiscalité dans un monde de plus en plus globalisé ? 

Compte tenu de la mondialisation de l’économie, l’un des principaux défis de la fiscalité internationale est l’établissement de règles claires, uniformes et généralement applicables pour l’imposition des bénéfices. En outre, les résultats des opérations internationales constituent également un défi afin d’éviter la double imposition et les pratiques de concurrence déloyale entre les pays. 

L’initiative la plus récente dans la recherche d’un paramétrage des normes fiscales est la fixation d’un taux d’imposition minimum de 15% pour les entreprises multinationales. Cette décision vise à minimiser/terminer la pratique consistant à accorder des avantages économiques, des exemptions et des avantages fiscaux différenciés qui, d’une certaine manière, constituent une concurrence déloyale et une évasion fiscale entre les pays concernés. 

 

10. Quelle est la différence entre la fiscalité internationale et les relations douanières ? 

La fiscalité internationale est un ensemble de normes et de règlements administratifs promus pour organiser la perception des impôts, notamment ceux liés aux revenus et au patrimoine générés dans différentes juridictions. Il a pour condonation le traitement des revenus, fondé sur le principe de l’universalité de l’impôt. 

Les relations douanières, quant à elles, sont l’organisation du transit des biens et des services dans le monde, en se concentrant sur les règles de conduite qui facilitent ou entravent l’entrée et la sortie de ces biens des juridictions territoriales les plus diverses. Il est évident que les relations douanières peuvent avoir un impact sur leséchangesinternationaux, notamment lorsque des règles de nature accessoire ou matérielle créent des difficultés ou des charges dans ces relations. 

 

11. En 2021, l’OCDE a conclu un accord avec 136 pays pour fixer un impôt mondial minimal de 15 % pour les multinationales. Quel est l’impact de cette décision pour les entreprises brésiliennes et les multinationales opérant dans le pays ? 

L’accord conclu par les pays membres de l’OCDE pour fixer un taux d’imposition mondial minimum de 15 % vise à faire payer plus d’impôts aux multinationales, tout en maintenant un taux standard équitable, quel que soit le lieu où elles exercent leurs activités et génèrent leurs bénéfices. 

Cet accord vise à empêcher ces grandes entreprises de promouvoir, en tant que forme de planification fiscale, leur installation dans des juridictions telles que la Hongrie, l’Irlande et l’Estonie, qui jusqu’à présent, en dépit des membres de l’organisation et des participants à leurs directives, Ils appliquaient des taux inférieurs aux autres pays, en se faisant passer pour de véritables paradis fiscaux utilisés pour réduire la fiscalité. 

Bien que signé, avec la réticence des pays bénéficiant des taux réduits, l’accord sera en vigueur à partir de 2023. En principe, elle aura l’impact suivant sur les entreprises brésiliennes : une augmentation de la charge fiscale sur le revenu. Considérant que la législation brésilienne (art. 24-A de la loi 11.727/08) détermine que les pays sans imposition, ou avec une imposition générale inférieure à 20 %, sont considérés comme des régimes fiscaux privilégiés et, par conséquent, ils imposent et déposent des déclarations fiscales différemment des autres pays. 

Cet impact sur l’augmentation de l’impôt sur le revenu sera également celui que subiront les multinationales opérant au Brésil et dans les 136 juridictions de l’OCDE. Il en résulte une augmentation du coût final des produits qui sera certainement répercutée sur le consommateur final. 

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